Cette année, je vais essayer de tenir ma bonne résolution, moi qui n’en prends jamais : publier dès que possible des petits comptes rendus de mes courses – s’il est possible d’en courir bien sûr… Nous commençons donc, pour cette double reprise, par le trail de la Croix du Dan, à Poligny. Placé le premier jour de mars, ce trail est en effet un bon moyen de se remettre en jambe à tous points de vue. C’est parti !
Si vous ne souhaitez pas tout lire, voici un sommaire :
Le trail de la Croix du Dan
Réveil de la marmotte
C’est parti !
Montagnes russes
La Croix du Dan
Récapitulatif
Avant le printemps et la reprise des choses sérieuses côté course à pied, rien de tel qu’un petit trail pour se tester et vérifier si la mécanique n’a pas trop rouillé cet hiver. Je sais bien sûr que certains sont déjà en train de monter en puissance et comptent quelques trails blancs (ou boueux) à leur actif depuis la fin du mois de décembre, mais pour ma part, l’hibernation se termine seulement – malgré la drôle de saison que nous venons de vivre.
Les deux courses organisées à Poligny présentent donc pas mal d’atouts pour une coureuse en quête d’un peu de motivation avant le printemps – et je pense que je ne suis pas la seule. 15 ou 27,7 km : des distances parfaites pour prendre la température. J’ai choisi la plus longue, puisque je prévois d’évoluer sur des trails d’une trentaine de kilomètres cette année.
Le trail de la Croix du Dan
Organisés à Poligny, le trail de la Croix du Dan et sa petite sœur, la course des Éoliennes, permettent d’apprécier les paysages autour de cette charmante ville du Jura – la capitale du Comté ! Les éoliennes et le village de Chamole, la culée de Vaux (reculée de Poligny) et bien sûr, la Croix du Dan, une croix en fer forgé de 12 m de haut qui surplombe la cité : voici les promesses de la course !
Outre cela, 27 km annoncés et un dénivelé de 1190 m… du moins théoriquement, car beaucoup d’entre nous mesureront plutôt une distance de 29 km à l’arrivée. Le tracé affiche quelques côtes et des petites irrégularités qui promettent des sentiers plus ou moins techniques. Bref, cela donne envie d’aller vérifier sur le terrain.
Réveil de la marmotte
Les mois de novembre et décembre ont été quelque peu compliqués, pas tant côté physique que moral. En tout cas, les jambes et la caisse sont toujours là à la sortie de l’hiver, mais il faut réhabituer le corps à plus d’intensité… et d’envie. D’où l’inscription à cette course, afin de m’obliger à m’entraîner mieux.
De fait, j’ai réintroduit des sorties plus ou moins longue entre fin décembre et janvier, entre 15 et 22 km, mais pas forcément les entraînements spécifiques en côte ou les divers fractionnés, qu’il faut reprendre après une fin de saison 2019 passée sur la route. Et ne parlons même pas du renforcement musculaire, du gainage, du vélo… sans compter la rareté de la neige qui n’aide pas à travailler la caisse avec un autre sport. Bref, cet objectif contribue à la remise en forme générale à partir de la fin du mois de janvier.
C’est parti !
À Poligny, le jour J, le départ est donné sur la place principale de la ville. Chacun s’approche de l’arche et suite aux discours inauguraux… la course est lancée sans que l’on s’en rende vraiment compte, ni que l’on entende le starter ! Qu’à cela ne tienne, nous entâmons la boucle d’un peu plus d’1,5 km prévue à travers la ville, permettant d’allonger le peloton avant les premières montées. Comme toujours en pareil cas, la course part trop vite, prix à payer pour ne pas se retrouver rapidement coincé.
Une première pente (entre 15 et 20 %) menant au Rocher du Pénitent, laisse place à un chemin en balcon avec une vue sur les environs, avant de poursuivre une montée qui dure jusqu’au 8e kilomètre. Puis, deux kilomètres de chemins et de faux plats mènent tranquillement jusqu’aux éoliennes qui donnent leur nom à la course. C’est bien sûr le moment de relancer, avant la descente qui s’annonce.
Montagnes russes
Le tracé est ensuite globalement descendant, avant une petite remontée vers Chamole, à mi-course. Là, je vois des coureurs me dépasser rapidement et me demande ce qui leur prend d’accélérer ainsi… avant de réaliser que ce sont tout simplement les premiers de la course des Éoliennes qui déboulent à toute allure.
La descente se poursuit ensuite jusqu’au 16e kilomètre, avant d’entâmer une remontée par Vaux-sur-Poligny et de faire le tour de la culée de Vaux : globalement montant jusqu’au 20e kilomètre, ce passage de la course se termine par une descente rapide d’un kilomètre. Le tour de la culée est un peu plus technique (dans mes souvenirs), ce qui me ralentit pas mal et marque un petit passage à vide – comme à mon habitude, pour ceux qui me connaissent un peu…
La Croix du Dan
Pas le temps de se reposer, un nouveau kilomètre de montée (10 à 25%) nous attend pour parvenir à la fameuse Croix du Dan, et sa vue sur Poligny ! Avant de relancer sur un parcours vallonné qui fait le tour des hauteurs de la ville, puis redescend sur les derniers kilomètres – dont 500 mètres seulement en ville, pour atteindre l’arrivée.
Comme d’habitude (encore), ce genre de passages n’est pas mon fort, même si j’ai repris du poil de la bête. Je termine donc sans mauvaises sensations, mais avec le regret du temps perdu dans les sentiers techniques.
Récapitulatif
Un bon trail pour débuter la saison et exercer sa polyvalence, entre montées, relances, course et quelques passages techniques. Ça a été aussi un plaisir de retrouver plusieurs traileurs à l’arrivée et de partager un bon moment… avant la longue interruption qui nous a frappés ensuite. Et puis, j’aurai au moins pu glaner un conseil de la meilleure coureuse du jour : pour gagner une course, le secret, c’est de déjeuner avec seulement une pomme le matin !
0 commentaires