Toujours dans l’idée d’engranger du dénivelé, j’ai réalisé une sortie trail en grimpant à la station des 2 Alpes toute proche de notre gîte, puis en enchaînant sur le col du Mais qui la surplombe, avant de revenir par le contour de ce pan de montagne.
Si vous ne souhaitez pas tout lire, voici un sommaire :
Un KV pour commencer
Plein la vue
Une descente plus sportive
Récapitulatif
Total climbing: 1365 m
Total descent: -1370 m
Total time: 04:37:41
Un KV pour commencer
Pour débuter cette sortie, je remonte le Vénéon pour rejoindre Vénosc en contrebas de la station des 2 Alpes. Un joli village de montagne touristique, point de départ d’une télécabine le reliant à la station. Autant dire que cette fois, le sentier est moins fréquenté, essentiellement par des promeneurs qui descendent. Un kilomètre vertical est fléché depuis le bas de Vénosc : difficile de se tromper, il suffit de suivre le balisage !
On grimpe donc sur ce versant assez exposé au soleil, le long d’un sentier qui serpente légèrement sous la télécabine. La montée est raide bien sûr, mais suffisamment régulière pour trouver son rythme et profiter tout de même du paysage. Une fois parvenu au sommet, on découvre, sur la droite, un très beau belvédère et sa vue sur la vallée du Vénéon et le massif des Écrins. À ne manquer sous aucun prétexte ! Pour information, ce « KV des 2 Alpes » n’en est pas vraiment un… puisque le dénivelé positif n’est « que » de 700m… ce qui en contentera toutefois plus d’un !
Plein la vue
Puis la montée reprend. Au départ de la station, le col de Mais (ainsi que le Mais lui-même, un petit Mont attenant à 2106m d’altitude) est fléché. C’est reparti pour 470 mètres de dénivelé positif, sur 3,2 kilomètre. Après un kilomètre vertical en partie abrité sous la végétation, on passe progressivement à l’étage (sub)alpin, à découvert. Il fait beaucoup plus frais – ce qui est plutôt agréable en montée – et la vue est en permanence dégagée !
Le sentier se poursuit sans difficulté notable jusqu’au col de Mais. De là, vous pouvez monter au Mais lui-même à 500 mètres, ou tenter l’ascension du Pied Moutet (2340m), beaucoup plus technique. Je choisis d’aller admirer la vue depuis le Mais avant de revenir au col et repartir sur l’autre versant donnant sur Bourg d’Oisans – un chemin permet aussi de redescendre sur la station depuis le Mais, en passant par la crête du Fioc, une balade assez prisée ici.
Une descente plus sportive
Moins fréquenté, le tour du Pied Moutet, suivant tout simplement les GR50 et 54, est plutôt peuplé par les troupeaux de moutons et leurs gardiens patous. En suivant un sentier alternant pierres et terre plus classique, j’arrive à un refuge, avant de prendre le GR sur la gauche. Il traverse la jolie forêt du Sapey, avant de rejoindre le hameau du Sapey lui-même. Jusque là, c’est un sentier assez agréable, alternant passages faciles et moyennement techniques, juste ce qu’il me faut pour travailler mes descentes.
Puis, cela se complique quelque peu, avec l’apparition de panneaux peu engageants invitant à faire attention aux chutes de pierres et aux risques de chutes tout court. En effet, des « passages aériens », comme ils sont poétiquement nommés, alternent avec des sentiers desquels il ne vaut mieux pas tomber. Le tout forme néanmoins un joli balcon avec, encore une fois, des vues imprenables sur la vallée du Vénéon et le massif des Écrins juste en face.
Maugréant quelque peu, cherchant ensuite la séparation avec le GR50, qui rejoint les bords du Vénéon, je découvre que les ennuis continuent avec un sentier traversant un pierrier très instable – ressemblant d’ailleurs plutôt à un éboulis. À la réflexion, toute cette partie de l’itinéraire est sans doute plus facile à réaliser en montant…
Récapitulatif
Une sortie trail ou une randonnée bien agréable au final, avec de nombreux points de vue et un bon dénivelé dans sa première moitié. Le retour n’effraiera pas les habitués de la montagne, mais faites attention si, comme moi, vous n’êtes pas un as de la descente… et bien sûr, si vous avez le vertige ou que vous n’êtes pas assez à l’aise physiquement, cela va de soi !
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