Le Trail des Forts 2021 – 57km

Le 29 Août 2021

Deuxième « gros » objectif personnel de l’année, le Trail des Forts de Besançon a été reporté à la fin du mois d’août. Initialement, il n’était pas à mon programme – du moins pas cette distance – mais je me suis laissée tenter par cette course « à la maison ». Une nouveau jalon pour moi, et particulièrement pour mon mental, avec une distance et un temps de course inédits.

Si vous ne souhaitez pas tout lire, voici un sommaire :

Le Trail des Forts
Une préparation mitigée
Le départ
Premiers forts
Direction Chaudanne
Un début de course difficile
Deux Planoise et ça repart
La belle accalmie
Au petit trot jusqu’à Fontain
Descente au bout du monde
Le retour du chemin de croix
Récapitulatif

Total distance: 58.64 km
Total climbing: 2452 m
Total descent: -2448 m
Total time: 08:25:09
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Le Trail des Forts

À Besançon, le Trail des Forts est une institution depuis de nombreuses années. Il en est d’ailleurs à sa 18e édition. Cette année encore, le kilométrage de la « grande » course, l’intégrale des forts, s’allonge et passe à 57 kilomètres et 2400m de dénivelé positif. L’originalité de ce trail ? Passer à l’intérieur, devant ou à proximité de plusieurs des nombreux forts (et châteaux) qui ont entouré et protégé la ville de Besançon et ses environs au cours des siècles. Et ce quel que soit le format choisi.

Au vu de la situation particulière de Besançon, son centre ancien encerclé par un méandre du Doubs, au pied des premiers contreforts des monts du Jura, le parcours est un mélange de bosses assez cassantes, de passages roulants, de sentiers techniques (« ludiques », diront les optimistes) et autres sols calcaires – que je résume bien souvent par « [censuré] de cailloux ». En résulte un profil qui conviendra au traileur polyvalent, conjuguant les qualités de coureur, la puissance (en montée) et les qualités techniques (dans les singles et les descentes). Pour les plus rapides, le format 57km est d’ailleurs assez intense, car il ne laisse aucun répit. Sans oublier que la plupart du temps, la boue s’invite au programme… ce qui n’a pas été le cas, exceptionnellement, en 2021.

Au fort de Bregille, en 2020

Au fort de Bregille, en 2020

Une préparation mitigée

Selon mon programme initial, après mon premier objectif de juillet (le Maratrail des Passerelles du Monteynard), j’aurais dû placer un second « gros » objectif vers le mois d’octobre. Ne sachant pas vraiment comment la situation sanitaire allait évoluer, je me suis tout de même engagée dès juillet pour le Trail des Forts.

Le trail du lac du Monteynard s’est relativement bien déroulé – j’étais préparée pour – et j’ai poursuivi avec un entraînement similaire avant le Trail des Forts : quasi-exclusivement du (gros) dénivelé, en courant et à vélo, dans les Alpes. En oubliant un peu que les Forts (pourtant déjà courus sur la distance de 50km en 2020), comportent pas mal de parties roulantes… Je me sentais néanmoins assez bien en rentrant des vacances. Puis, ça a été la douche froide : un événement personnel inattendu m’a remuée pendant plus d’une semaine. Retrouvant le moral durant la semaine du trail, j’ai ressenti un gros coup de fatigue – tout le contraire de ce qu’il se passe habituellement lors de la dernière semaine d’entraînement, où la diminution de la charge me donne un retour de forme, voire une certaine dose d’impatience. Là, j’avais plutôt l’impression de décompenser après un événement stressant… en l’occurrence, une grosse fatigue émotionnelle…

Sur le passage du trail des Forts en 2019

Le départ

Cette année, je décide de retirer mon dossard juste avant le départ. Les trois dernières années, j’y allais la veille pour profiter un peu de l’ambiance du trail – il s’agit de la toute première course à laquelle je me suis inscrite, en 2018, alors j’apprécie particulièrement m’y rendre et encourager les coureurs du 10km. Je me repose le plus possible le samedi et je me lève donc à 5h15 le dimanche matin pour me rendre à Besançon.

Là-bas, première surprise, je peux me garer en face de la ligne d’arrivée, directement à la Rodia – la salle de spectacle, à côté de la Rhodia, la friche industrielle qui sert de zone de départ ! Il y a en effet beaucoup moins de concurrents que les autres années, particulièrement sur la longue distance. Je pense que la date choisie (ou imposée par le calendrier ?) est assez peu pratique pour beaucoup de coureurs – elle ne l’était d’ailleurs pas tellement pour moi. Le retrait du dossard est assez rapide et je me retrouve très vite prête, dans le sas de départ avec les autres participants. La journée s’annonce nuageuse et les températures clémentes : ni trop chaud, ni trop frais et surtout, pas de pluie : c’est parfait. Le speaker et les officiels nous adressent les encouragements habituels : la course est lancée !

Le départ du Trail des Forts 2021

Dans le sas de départ.

Premiers forts

Contrairement aux années précédentes, la course ne débute pas directement par une montée raide, mais par un peu moins de trois kilomètres de plat, suivant le long du Doubs. Le peloton s’étire, mais l’allure reste (trop) rapide car chacun veut rester bien placé avant les sentiers. Puis on monte par des chemins et sentiers jusqu’aux fossés qui ceinturent le fort de Bregille. C’est toujours un bon moment de les emprunter, avant de déboucher sur la vue qui donne sur la Citadelle et le centre-ville. Pas le temps de s’attarder néanmoins, car on redescend tout de suite, par ces fameux petits sentiers cassants dont Besançon a le secret.

J’en ai avalé un paquet cet été, c’est une zone que je connais bien et j’y ai été bien plus à l’aise l’année dernière – alors que j’étais beaucoup moins bien préparée au dénivelé. J’ai l’impression que quelque chose cloche, je descends assez crispée. J’essaie de continuer à suivre l’allure et nous arrivons au fort de Beauregard, qui présente une autre vue sur la ville. En le descendant, on passe par l’ancien funiculaire – SUR les traverses, sinon, ce n’est pas drôle – et on arrive au centre-ville, le long du Doubs.

Trail des Forts, passage au fort de Bregille

Passage au fort de Bregille

Direction Chaudanne

On est à 10km de course et je me sens de moins en moins bien… sauf que j’ignore ce qui ne va pas ! C’est une impression générale, celle de courir dans la semoule. Puis, je me mets à avoir mal au bras gauche. Comme si j’avais une fatigue musculaire ou une crampe. Tout en longeant le Doubs, dans le parc Micaud puis sur les pavés, j’essaie de détendre complètement mon bras, de le tenir après mon sac, rien n’y fait.

Doubs et pavés au trail des Forts de Besançon

Passage de pavés le long du Doubs.

La vue est sympathique, mais j’en profite assez peu jusqu’en bas du fort de Chaudanne. Je connais la montée par cœur et j’essaie de poursuivre sur le même rythme, mais la forme n’est toujours pas là. Arrivée en haut, à l’approche du premier point de vue du fort, j’entends l’un des fameux groupes de musique qui égaient le parcours de ce trail : des percussionnistes africains. Autant vous dire qu’ils me donnent la patate – l’organisation pourrait en prévoir tous les 5km, ça ne me dérangerait pas du tout ! J’entre dans le fort de Chaudanne, j’en ressors… je n’ai plus mal au bras !

Entrée du fort de Chaudanne au trail des Forts

L’entrée du fort de Chaudanne en 2020

Un début de course difficile

La course se poursuit en contournant le fort jusqu’à un second point le vue, puis on redescend par des petites rues avant de reprendre rapidement des sentiers et un passage de caillasse longeant les vignes de Chaudanne. J’y suis encore bien moins à l’aise que l’année dernière : je ne comprends vraiment plus rien. Arrivée en bas dans une zone résidentielle, un groupe se trompe de chemin et bien évidemment, je le suis… une petite rue en cul-de-sac pour la forme et nous sommes à nouveau dans la course, maugréant quelque peu.

Puis on reprend de jolis sentiers jusqu’au fort de Rosemont, avant d’entamer la descente par un pierrier bien connu des traileurs bisontins. De plus en plus mal à l’aise, je comprends pourquoi mon pied est si peu sûr : suite à une chute deux semaines avant le trail – oui, j’avais oublié de vous en parler – j’ai desserré mes lacets pour éviter (ou plutôt limiter) les douleurs sur tout le haut du pied droit. En descente, ça ne fait que glisser dans les chaussures… Côté intestins, ça ne va pas fort non plus. Bref, je commence à me demander comment je vais terminer la course. Je me donne alors un objectif : arriver au moins jusqu’au ravitaillement d’Avanne, à peu près à mi-course. J’abandonnerai là si la situation ne s’améliore pas.

La vue depuis le fort de Rosemont

La vue depuis le fort de Rosemont en 2020.

Deux Planoise et ça repart

Arrivée soulagée à la fin de la descente, je passe brièvement au bord du Doubs avant de remonter vers le fort de Planoise. Le semi-marathon est dépassé, mais pas les différentes gênes : la nausée monte petit à petit, depuis plusieurs kilomètres. On passe une première fois au fort de Planoise puis on emprunte le passage qui avait été supprimé l’année précédente. Je me dis que je vais peut-être enfin grimper ce fameux « mur de Planoise » dont j’ai souvent entendu parler. Entre-temps, la fête intestinale continue : je prends une pause pour soulager tout ceci – désolée des détails, mais ils ont leur importance – et reprends ma course. Ça va quand même beaucoup mieux !

L’erreur de parcours puis cet arrêt me font définitivement lâcher les petits groupes qui couraient à bon rythme et que je suivais jusque-là. Je suis désormais une allure relativement tranquille : c’est décidé, je poursuivrai la course, mais sans plus me soucier de mon objectif « approximatif » initial. L’essentiel est maintenant de terminer du mieux possible, sans me faire mal : je dois continuer avec ce dont mon corps est capable aujourd’hui, sans aller au-delà. Et tant qu’à faire, essayer d’y prendre un peu de plaisir. Au bout de 25km, il serait temps…

La vue depuis le fort de Planoise

La vue depuis le fort de Planoise.

On recommence à grimper de l’autre côté du fort. Les pentes ne sont pas si raides que ce à quoi je m’attendais : j’ignore encore si j’ai monté ce fameux mur ou non ! Peut-être ce passage est-il beaucoup plus glissant habituellement en raison de la météo : cette année, les sentiers sont bel et bien secs ! S’il y a au moins un point positif, c’est que je passe les montées assez tranquillement et facilement : pas de mollets qui sifflent comme l’année dernière. En revanche, c’est une tout autre histoire sur le plat et dans les descentes. Et cela ne fait que commencer.

La belle accalmie

Après le fort de Planoise puis sa descente – là encore, beaucoup moins rapide que l’année dernière – j’arrive enfin au ravitaillement d’Avanne. Je me sens mieux : plus question d’abandonner, comme les voix dans ma tête me l’ont suggéré pendant plusieurs kilomètres – oui, on peut aussi entendre des voix quand on court. Je remplis mes flasques, bois un peu, déguste banane et chocolat, échange un mot avec les bénévoles… je suis requinquée ! Je resserre mes lacets – mais pourquoi ne l’ai-je pas fait plus tôt ? – et je repars. Pour moi, la seconde partie de la course avait été la plus dure en 2020 : la première moitié était passée assez facilement, à bonne allure. Vu ce que je viens de traverser, je suis donc assez inquiète ; le déroulement de ma course est complètement différent de ce que j’avais anticipé.

Je reste sur mon idée de courir tranquillement et j’attaque la montée vers le belvédère du rocher de Valmy. Elle se déroule bien : au sommet, je lève les yeux vers la croix de Lorraine, érigée en mémoire des Résistants exécutés pendant la Seconde Guerre mondiale, aperçois furtivement la vue sur la vallée du Doubs et poursuis dans la forêt. Je perds de vue deux coureurs qui étaient avec moi, puis l’un d’eux me rattrape un peu plus loin. On se met à discuter, on anticipe l’itinéraire à venir, ça me fait du bien. On continue ainsi à deux jusqu’au fort de Pugey : là encore, mon acolyte se remémore lui aussi une montée beaucoup plus terrible l’année dernière. Soit les sols sont moins boueux, soit la trace a été légèrement déplacée. Nous rentrons dans le fort et profitons de son ambiance assez particulière, avec son escalier en colimaçon illuminé. C’est un moment dont beaucoup de coureurs se souviennent, et pour cause.

À l'intérieur du fort de Pugey

À l’intérieur du fort de Pugey.

Au petit trot jusqu’à Fontain

À la sortie du fort, je me sens toujours bien : la fatigue commençait à poindre à ce moment l’année dernière. Ici, j’entame le 35e kilomètre beaucoup plus sereinement. Les bornes passent assez vite et l’on profite de jolis sentiers, notamment autour de l’ancien château d’Arguel, alternant avec les passages à découvert au milieu des champs. Je trottine, je profite des paysages, je discute avec Laurent, je trouve mon petit rythme y compris dans les montées. Nous nous faisons même sermonner par d’autres coureurs qui ont décrété qu’il est désormais « interdit de courir ». Les sentiers, que j’appréhendais, me semblent beaucoup plus faciles qu’en 2020 : tout l’inverse de l’année dernière.

Nous arrivons au ravitaillement du fort de Fontain, placé au 40e kilomètre de course : musique au programme (un groupe y joue l’intégrale des Red Hot Chili Peppers !) et, encore une fois, très bonne ambiance grâce aux bénévoles et aux spectateurs qui nous encouragent ici et là. Je remplis une dernière fois mes flasques, reprends de la banane et du chocolat (c’est la première fois que j’en mange en course et manifestement, cela me réussit plutôt bien) et repars.

Descente au bout du monde

La suite de la course est une longue descente de route puis de chemin et sentier, d’environ 5km au total, jusqu’à Beure. Elle avait réveillé mes douleurs aux ischios l’année dernière (faisant de la fin de la course un calvaire). Ici, elle accentue les douleurs aux adducteurs qui commençaient à se former depuis plusieurs kilomètres. Forcément, quand on ne s’est pas assez entraînée en course à pied pure et dure, on finit par le payer ! Je suis donc bien contente de terminer la descente : la fin est même protégée par des cordages, pour éviter de déraper par temps de pluie. L’année dernière, des tapis avaient également été disposés dans les dernières dizaines de mètres, tellement le terrain était propice aux glissades !

Descente trail vers Beure

La descente juste avant Beure en 2020 – beaucoup plus boueuse !

Je passe ensuite devant les cascades du Bout du Monde – avec la pluie, je ne les avais même pas aperçues l’année dernière – et rattrape Laurent qui était en train de discuter avec un autre coureur. Nous grimpons ce qui est, je pense, la montée la plus raide de toute la course, suivant l’ancienne voie romaine – elle comporte un segment de 500 mètres à 28% de moyenne. J’y suis bien plus à l’aise que l’année dernière… même si je suis bien contente d’arriver en haut.

Le passage que je redoute arrive ensuite : au moins trois kilomètres de crête, intégralement en cailloux [voir premier paragraphe] jusqu’à La-Chapelle-des-Buis. Bien sûr, les paysages sont très jolis, mais j’ai déjà du mal avec ce genre de terrain quand je suis en forme, alors là… bref, les organisateurs peuvent supprimer ce passage, je ne leur ferai aucun reproche ! Je perds évidemment un temps fou et me fait distancer par Laurent et ses deux camarades. Je finirai la course seule.

Trail des Forts, coureuse dans les bois

Ça n’a pas l’air, mais ça ne me fait pas rire du tout !

Le retour du chemin de croix

Sortant enfin de la crête, j’arrive à La-Chapelle-des-Buis : on passe devant la jolie chapelle (offrant encore un point de vue pour ceux qui souhaitent s’arrêter), puis on monte un tout petit peu avant de faire le tour de Notre-Dame de la Libération. Les passages roulants qui suivent sont horribles : mes adducteurs me crient d’arrêter, j’ai l’impression de terminer un marathon sur route ! Passant au dernier ravitaillement, je sais que les cinq derniers kilomètres vont être très longs.

Je redescends ensuite tant bien que mal sur la route, puis les deux dernières portions de sentiers. J’arrive derrière la Citadelle : voilà la dernière petite montée avec le traditionnel groupe de musique qui joue sur place. On traverse ensuite le jardin zoologique pour grimper, non pas sur les remparts de droite comme les autres années, mais sur ceux de gauche. Le rempart du Roi est en partie en rénovation et les organisateurs nous ont donc fait emprunter celui de la Reine. C’est une bonne chose, car il nous offre une autre vue sur Besançon et les collines alentours, dont je profite pleinement !

La vue depuis le rempart de la Reine, Citadelle de Besançon

La vue depuis le rempart de la Reine.

Dans les derniers escaliers à gravir, un bénévole me lance « c’est bon, après, ce n’est plus que de la descente ». Oui mais monsieur, c’est justement cela le problème : il faut bien redescendre au bord du Doubs, et avec des pourcentages tels que ça en devient horrible. C’est bien la première fois que cela m’arrive : je termine la descente en pleurant tellement j’ai mal. Je me remets à trottiner en bas. Des bénévoles et des spectateurs m’encouragent : c’est un peu moins douloureux qu’en descente, mais bon sang, vivement la ligne d’arrivée !

Pour terminer, il faut retraverser le Doubs, le longer encore un petit peu, courir dans une dernière portion d’herbe et ENFIN, passer l’ultime arche d’arrivée. C’est peu de dire que je suis soulagée ! Je tombe dans les bras de mon frère (qui était venu m’attendre) et suis saluée par Laurent, arrivé une dizaine de minutes auparavant. Nous allons chercher la fameuse bière d’arrivée bien méritée pour conclure cette édition un brin compliquée.

Coureuse à médaille à l'arrivée du trail des Forts

Contente ET soulagée d’être arrivée.

Récapitulatif

J’ai terminé cette édition 2021 en 8h25, soit 20 à 40 minutes de plus que la fourchette « réaliste » initialement calculée. Compte tenu de mes arrêts plus nombreux qu’à l’accoutumée, ainsi que de mon état physique et psychologique, ce n’est finalement pas si mal.

On en retiendra que pour une distance marathon et au-delà, si l’on veut tenir un objectif (qu’il soit ambitieux ou raisonnable), il n’est pas possible de partir avec un entraînement inapproprié – même partiellement. Je ne prétends pas que c’est le cas pour des distance inférieures, bien sûr, mais disons qu’on peut essayer de se forcer en se mettant « un peu moins » à mal – ou du moins, on sait que cela durera moins longtemps. Pour de telles distances et temps de course, ce n’est pas possible.

La bonne nouvelle, en revanche, c’est qu’avec un peu d’expérience sur des distances et temps de course quelque peu inférieurs, on commence à se connaître assez pour savoir jusqu’où l’on peut se pousser. On parvient aussi à mieux accepter de ralentir et/ou revoir ses objectifs en cours de route, en tout cas si l’on souhaite terminer – ou si l’on souhaite terminer sans casse, dans mon cas précis. L’autre bonne nouvelle, c’est que l’entraînement, même imparfait, ainsi que les courses précédentes, offrent tout de même la possibilité de terminer la course. Les problèmes et les lacunes s’expliquent, mais le foncier est là, heureusement, permettant au corps et à l’esprit de faire le travail, d’aller au bout de l’épreuve.

Sur le rempart de la Reine Citadelle Besançon

Sur le rempart de la Reine à la Citadelle de Besançon.

Écrit par Lydie

Conceptrice-rédactrice indépendante. Blogueuse quand j'ai le temps...

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2 Commentaires

  1. Cécile

    8h25 de course…. T’es une dingue. Bravo !

    Réponse
    • Lydie

      Eh bien tu vois, je trouve cela moins dingue que de sauter en parachute – chacune sa dinguerie ^^ Là où je te rejoins, c’est que j’aurais bien apprécié terminer en moins de 8 heures… Bises !

      Réponse

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